Livres Critique

Un lundi sans bruit

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    A mi-chemin de  Raymond Queneau et de Bobby Lapointe, Max Férandon nous entraîne dans un univers déjanté   où tous les coups sont permis... - pensez-donc, on y rencontre des "arnaqueurs de vieux ayant perdu la mémoire..." Ici, la truculence est reine ; les clins d' oeil à l'actualité abondent, comme les frères Crasimir,  détrousseurs des campagnes venus d'Europe de l'Est. N'hésitez pas à vous immerger dans ce bain de gaudriole et de bonne humeur. Entre le drame et la comédie, Max Férandon nous offre une histoire délirante dont les pages se tournent sans discontinuer. Morceaux choisis : "Un percepteur des Impôts, dans sa débauche, perçoit-il plus qu'il ne donne ?" ( p. 35) et " Entre le doute et l'erreur, les frères Crasimir ont toujours choisi l'erreur. Il faut dire que ce ne sont pas des profileurs raffinés, il leur arrive souvent de se tromper de lascar. Qu'importe, quelqu'un doit payer. Dans leur mise en scène de la peur, ils écrivent le scénario au fur et à mesure, avec toutes les ratures que cela peut comporter." (p.63)    

 

 

 

Présentation de l'éditeur :

 

 

"Saint-Priest-la-Brume est niché dans un coin de la Creuse. Ce village « oublié du monde » va pourtant devenir le théâtre d’une course poursuite invraisemblable mettant en scène un scieur aux doigts coupés (Amédée), un fabricant de cercueils un peu naïf (Goguenard) et deux brutes ukrainiennes qui manient mieux les armes que le français. Tout cela à cause d’un tableau, le portrait d’une femme, qui est au coeur d’une escroquerie montée par les deux frères slaves et que Amédée et Goguenard ont involontairement récupéré. Soixante-dix ans plus tôt (1940), dans ce même village embrumé, oublié du monde, certes, mais pas de l’occupant allemand, les habitants décident de se rebiffer. Un câble de communication allemand est coupé et des Juifs cachés – non sans éveiller les doutes d’un officier de la Wehrmacht quelque peu spécial – alors qu’une liste mortelle circule pour rafler cinq habitants, dont une mystérieuse jeune femme…

Ajoutons au milieu de ce joyeux capharnaüm un théâtre ambulant, un jeune mime passé maître dans l’art de la dissimulation, ou encore une vieille voisine qui retrouve en ce jeune homme celui qui était passé dans le village, avec sa malle à costumes et son petit chapiteau, un lundi de 1940… Avec sa douce folie et son imagination débordante, Max Férandon tisse dans Un lundi sans bruit une toile faite de calembours et de poésie. Les personnages sont hauts en couleur et les histoires se croisent et s’entremêlent pour peindre un tableau burlesque."

 

 

L'auteur : Max Férandon est né en 1964 dans une jolie carte postale du centre de la France, le petit village de Lavaufranche. Il garde de cette enfance dans la Creuse un souvenir poétique dont il s’inspire pour écrire ses histoires. Une traversée de l’Atlantique, en 1988, le mène au Québec où il est resté

 

 

Un lundi sans bruit

par Max Férandon

Editions Carnets Nord / Carnets Nord: Accueil

Parution : 17 avril 2015. ISBN : 9782355361609 ; 160 pages ; 12 €



25/03/2015
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