Livres Critique

Texto.

 

 

 

 

 

 

 

    Ilya sort de prison après avoir purgé sa peine pour trafic de drogue. N'ayant aucun endroit où aller, il retourne  chez sa mère décédée d'un infarctus.  Dans le but  de subvenir aux obsèques, il épluche le téléphone portable de l'homme à l'origine de son arrestation, Piotr Khazine (Pétia)...

 Dmitry Glukhovsky nous immerge dans l'hiver moscovite et sonde ce qu'il reste de l'âme humaine à l'heure du portable tout-puissant. A la lisière d'Orwell et de Dostoïevski, son récit glaçant ne se limite pas à témoigner des changements survenus chez notre grand voisin européen. Il a  le grand intérêt d'interpeller nos addictions cybernétiques et de porter le fer dans une plaie béante : que deviendra un monde si fasciné ?

 

 

 

 

 

Présentations de l'éditeur :

 

"Il est des gens qui laissent une trace derrière eux, et il y a ceux dont il ne reste rien.
 Le smartphone sait tout de nous : notre quotidien, nos vices, nos amours, nos espoirs, nos secrets inavouables. Mon smartphone est moi. Si quelqu'un s'en empare, il devient moi aux yeux de tous. Le temps que l'imposture soit découverte, il est trop tard. Pour tout le monde.
 Haletant, sombre, émouvant et engagé, le nouveau roman d'un des prodiges de la nouvelle génération d'écrivains russes.
 La star du roman post-apocalyptique dresse une radiographie de la société russe dans laquelle les uns ont tous les droits et les autres n’en ont aucun. Texto est aussi le thriller d’une catharsis, un écho contemporain à Crime et châtiment de Dostoïevski.
Frankfurter Allgemeine Zeitung "

 

Novembre 2016. Ilya rentre à Moscou après sept années de détention dans la zone – une de ces régions de Sibérie peu peuplées où la Russie installe des camps pénitentiaires –, bien décidé à tourner la page et à reprendre une vie normale.
À peine arrivé, il est confronté à la mort de sa mère, à une fin de non-recevoir de la femme qu’il aimait et à un monde qu’il ne reconnaît plus. La nuit même de son retour, l’esprit embrumé par l’alcool et la rage chevillée au corps, il tue l’officier de la brigade des stups véreux qui, sept ans plus tôt, l’avait piégé par simple mesquinerie. Ce faisant, il récupère son téléphone portable dont il a mémorisé le code de déverrouillage.
Le lendemain, prenant conscience de la portée de son acte, et ne se donnant que quelques jours à vivre, il n’a qu’une idée en tête : rassembler assez d’argent pour offrir une sépulture décente à sa mère. Une seule solution pour repousser l’échéance de sa mort : piocher dans le téléphone volé les bribes de la vie du policier pour faire croire à tous ses contacts qu’il est toujours en vie.
Commence alors pour Ilya une partie d’échecs simultanée : il n’a pas le droit à l’erreur contre chacun de ses « adversaires », en plus de jouer contre la montre.
Commence aussi une plongée dans les tréfonds de l’âme de celui qu’il hait, mais dont il doit assumer l’identité tant bien que mal, et avec qui il finit par se confondre."

 

 

L'auteur : 

Né en 1979 à Moscou, Dmitry Glukhovsky  privilégie dans ses œuvres la contre-utopie, qui lui permet d’interroger la société actuelle et ses limites, les possibles sociétés futures et leurs dérives politiques et sociales, dans la lignée de 1984 et du Meilleur des mondes. Publiée dans 35 pays, sa trilogie Metro s'est vendue à trois millions d'exemplaires. Parlant six langues, D. Glukhovsky a travaillé comme journaliste en Russie, aux USA, en Israël et en France. 

 

 

 

 

Texto

Par Dmitry Glukhovsky

Traduit du russe par Denis E. Savine

Editions de l'Atalante

http://www.l-atalante.com/

Isbn :  9782841728862 ; janvier 2019 ; 400 pages ; 23,90 €

 

 



30/01/2019
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