Livres Critique

Ordinary people

 

 

 

 

 

« We’re just ordinary people/We don’t know which way to go… » ("Nous ne sommes que des gens ordinaires / nous ne savons quel chemin prendre…") ( John Legend in Get Lifted ). Influencée par John Updike, Alice Walker, Léon Tolstoï et Richard Yates, Diana Evans s'attache à dépeindre des protagonistes de la classe moyenne britannique issus de l'immigration.  Portant un regard délicat sur des personnages en quête d'identité - Melissa, Michael, Damian, Stephanie, etc. -, l'auteure parvient à les caractériser de façon  empathique, à la manière de Tolstoï. "Ce qui me tient le plus à coeur :" explique-t-elle " l'entrée dans l'âge mûr, avec les doutes et les crises d'identité que cela implique. Voilà ce qui me fascine vraiment " ). Comment s'intégrer mais à quoi et comme qui ? Comment faire exister la personne qui sommeille en nous ?  Offrant de "la poésie, du rire et du réconfort", Diana Evans - qui a été aussi danseuse au sein de la compagnie Mashango  - mixe les genres et les cultures avec  générosité. Une réussite !

 

 

 

Présentation de l'éditeur :

 

 

"Pourquoi le pronom « je » a-t-il disparu, corps et âme, de la langue de leurs couples ?
Quand les bras grands ouverts de la maternité se sont-ils refermés comme les dents d’un piège ?
Pourquoi le pronom « je » a-t-il disparu, corps et âme, de la langue de leurs couples ?
À Londres, dans une ville amoureusement parcourue et habitée, de l’élection de Barak Obama à la mort de Michael Jackson, deux couples se débattent avec leur histoire, le travail, la quarantaine, les illusions perdues, et leur statut d’émigrés de la deuxième génération devenus parents à leur tour. Ils ont cru à l’intégration, voilà qu’ils se désintègrent.
Là-haut, sur sa colline de la rive Sud, le phare du Crystal Palace les veille. La vie doit-elle, comme lui, accepter de voir ses facettes et ses façades tomber en mille morceaux pour être rebâtie ailleurs, en trois fois plus grand ?
Avec brio, avec verve, avec un scalpel trempé dans un élixir de poésie, Diana Evans répond."

 

 

L'auteure : Fille d’un couple mixte britannico-nigérian, née à Londres, Diana Evans a passé une partie de son enfance à Lagos. Devenue danseuse dans une troupe de Brighton, puis journaliste, elle a publié en 2005 un premier roman très remarqué, 26A, qui a obtenu le prestigieux prix Orange. Des gens ordinaires est son troisième roman.

 

 

Ordinary People

Par Diana Evans

Traduit de l’anglais
par Karine Guerre

Éditions Globe

https://www.editions-globe.com/
 Isbn : 978-2-21123-968-4 ; sept. 2019 ; 384 pages ; 22 €
 



23/09/2019
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