Les grandes gueules du cinéma français
Quelle époque ! Jean Gabin, Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon comptent parmi les figures emblématiques du cinéma français. Leur charisme crevait l'écran, a fortiori quand ils étaient réunis devant la caméra. Moultes anecdotes et illustrations à l'appui, Philippe Lombard revient sur leur carrière et leurs premiers succès. C'est ainsi, par exemple, qu'il nous narre les débuts étonnants de Lino Ventura dans Touchez pas au grisbi (1954). Au-delà, l'auteur nous familiarise avec ce qui faisait le cinéma au temps des années 50 à 70 : vie des studios, relations entre réalisateurs et acteurs, suprématie de grandes vedettes - "Nous tournons ce qui nous plaît et les autres ont le reste", admettait Alain Delon ( p. 158 ), etc. Ce livre documenté nous plonge dans une aventure fascinante qui se lit sans discontinuer.
Présentation de l'éditeur :
"LE PARCOURS DE 4 MONSTRES SACRÉS DU 7ÈME ART
Parcours croisés dans la filmo de Gabin, Ventura, Delon et Belmondo.
Une histoire de quatre monstres sacrés, celle de leur rencontre, de leurs tournages, de leur amitié et de leurs coups de gueule... toute une époque !
Après son exil aux États-Unis, Gabin est en perte de vitesse. Un film va relancer sa carrière et installer pour longtemps sa figure de patriarche dans le paysage cinématographique français : Touchez pas au grisbi (1954), un film de gangsters à la française. Parmi ses partenaires, un trentenaire italien à la carrure impressionnante fait avec prudence ses premiers pas devant la caméra de Jacques Becker : Lino Ventura. Les deux hommes sympathisent immédiatement et enchaînent les tournages : Razzia sur la chnouf (1955), Le rouge est mis (1957)...
Pendant ce temps, deux jeunes comédiens ambitieux font leurs débuts chez Marc Allégret (Sois belle et tais-toi, 1958) : Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Rapidement, ils croisent la route de leurs glorieux aînés : auréolé du succès d'À bout de souffle (Godard, 1960), Belmondo partage l'affiche de Classe tous risques (Claude Sautet, 1960) avec Ventura, puis se fait adouber par Gabin lors du tournage d'Un singe en hiver (Verneuil, 1962). Delon a déjà sympathisé avec l'ex-catcheur lors du tournage du Chemin des écoliers (1959) mais c'est à Henri Verneuil qu'il doit sa rencontre avec le " Vieux ", son partenaire dans Mélodie en sous-sol (1963).
Un voyage fascinant au coeur du cinéma français, des années 1950 à la fin des années 1970, qui voient la production de films cultes : Ascenseur pour l'échafaud, Le Gorille vous salue bien, Plein soleil, Le Président, Les Tontons flingueurs, Cent mille dollars au- soleil, Le Deuxième Souffle, Paris brûle-t-il ?, Les Aventuriers, La Piscine, Le Cerveau, Le Clan des Siciliens, Borsalino, Un flic, Deux hommes dans la ville, L'Affaire Dominici... " Gabin aurait pu avoir un jeune frère spirituel, c'était Alain Delon, et puis deux fils, Jean-Paul et moi... " – Alain Delon"
L'auteur : Philippe Lombard, journaliste et auteur spécialiste du cinéma, publie régulièrement des ouvrages sur le 7ème art. Aux éditions Hugo Image, il est l'auteur de Michel Audiard - le livre petit mais costaud ainsi que des 300 anecdotes de tournage parus en 2020. Il est aussi l'un des contributeurs réguliers du mook Schnock, "la revue des vieux de 27 à 87 ans".
Les grandes gueules du cinéma français.
Quand Gabin, Ventura, Belmondo et Delon régnaient sur le grand écran.
Par Philippe Lombard.
Editions Hugo et cie.
Hugo Publishing - Une maison d'éditeurs
Coll. Hugo/Doc
isbn : 9782755692112 ; oct. 2021 ; 240 pages ; 17,95 €