La Première armée française.
Quels furent les heurs et malheurs de la Première armée française ? Quelle fut sa progression en France occupée et au-delà du Rhin ? Quelle fut sa composition ? Comment fut-elle reçue par les populations concernées ? Claire Miot délivre de nombreuses clés pour comprendre l'armée du général de Lattre de Tassigny, reconstituée en Afrique du Nord à partir des troupes de la France libre et des divisions de l’Armée d’Afrique, puis débarquée en Provence à partir du 15 août 1944. Amalgamant ensuite près de 130 000 combattants issus des Forces Françaises de l’Intérieur, elle entraîna souvent des cohabitations tendues en raison d' expériences de combat pour le moins hétérogènes. Nombreux documents à l'appui, l'auteure détaille le fil des combats menés et revient sur la tragique question des viols perpétrés dans le sud de l'Allemagne. Ce passionnant voyage au coeur d'une unité disparue offre au lecteur un très utile guide pour se repérer dans l'extraordinaire complexité des combats d'alors.
Présentation de l'éditeur :
"L'étude de référence sur l'armée qui a libéré le sud de la France.
La première armée française se voit confier un triple rôle : diplomatique, politique et militaire. Instrument de reconquête de la grandeur nationale quatre ans après la défaite, il lui incombe non seulement de faire la preuve, sur le champ de bataille, de la capacité du pays à se libérer lui-même, mais aussi de le hisser au rang des puissances victorieuses. Elle doit aussi, en intégrant des milliers de combattants venus de la résistance intérieure, agir comme le symbole de l’unité retrouvée de la Nation. Enfin, héritière de l’armée de la défaite et de l’armée de Vichy discréditées, elle doit faire face aux aspirations de rénovation que réclame la société française de la Libération.
Mobilisant un vaste corpus de sources rassemblées en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour certaines inédites, Claire Miot interroge ce temps charnière de rétablissement de la légalité républicaine et d’enracinement du pouvoir gaullien, ainsi que ce passage heurté du temps de l’Occupation à celui de la Libération, transition discontinue du temps de la guerre à celui de la paix".
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