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Instants éternels. Cent et quelques poèmes appris par coeur en Chine

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    Saviez-vous que les empereurs chinois avaient introduit une épreuve de composition poétique dans les concours de  fonctionnaires dès 681   ?   A l'évidence, les poèmes ont moultes bienfaits qu'il serait  temps de redécouvrir : " Les poèmes permettent de stimuler, d'observer, de communiquer, de protester " assurait Confucius cité  par l'auteur. Avec ces "cent et quelques poèmes connus par coeur en Chine", Guilhem Fabre nous offre une   anthologie monumentale qui comblera   les amateurs de poésie et, au-delà, les âmes éprises de dialogue entre les civilisations.  Voilà un livre peint d'une gouache chaude et réconfortante : profond et riche, il trouvera une place de choix dans votre bibliothèque.

 

Présentation de l'éditeur :

 

"Cette anthologie qui s’arrête à la fin des Song du Sud, en 1279, réunit les poèmes classiques les plus cités. Elle détaille, pour la première fois par rapport aux autres anthologies, les conditions contemporaines de leur usage qui assurent leur transmission. De façon générale, un poème a pu traverser les âges grâce à la célébrité d’un vers ou d’un distique, repris à l’occasion par tout le monde ayant un bagage d’enseignement secondaire dans les années 60 ou ayant passé par l’enseignement supérieur, depuis les années 80.
La deuxième nouveauté de ce recueil est la tentative de replacer les poèmes dans le contexte de leur époque, de la vie et de l’itinéraire de chaque poète. Depuis les années 80, s’est opérée une véritable renaissance des travaux sur l’Empire du milieu et la poésie, en Chine comme à l’étranger. Mais si l’on en sait beaucoup plus sur la vie et l’œuvre des poètes de la grande époque classique, sous les Tang (618-907) et les Song (960-1279) aucun recueil n’a encore tenté de recouper les découvertes de ces dernières décennies, de retisser la trame des influences et des héritages, et de restituer, au plus près, le souffle des poètes de leurs temps, dans la continuité des âges.
Cette galerie de 55 portraits façonne, au fil des pages, une histoire réincarnée de la Chine à travers ses créateurs préférés."

 

L'auteur : Guilhem Fabre est sinologue, coordinateur de l’Anthologie de la presse des gardes rouges Révo.cul. dans la Chine pop. (10/18, 1974) et traducteur avec Huang San de deux romans de Yu Luojin, Le nouveau conte d’hiver et Conte de printemps (Christian Bourgois, 1982 et 1984).
Il a traduit les poèmes choisis de Liu Hongbin (Un jour dans les jours, Éd. Albertine, 2008) et de Liu Xiaobo (Vivre dans la vérité, Gallimard/Bleu de Chine, 2012 ; Les élégies du 4 juin, Gallimard/Bleu de Chine, 2014). Ses poésies ont été publiées notamment dans la revue Caravanes n°6, et en recueil avec Le dit de la grande peur (Anthologie Triages 2014, Éditions Tarabuste).

Instants éternels. Cent et quelques poèmes appris par coeur en Chine

par Guilhem Fabre

Éditions de La Différence 

Isbn : 978-2-7291-2106-8 ; juin 2014 ; 30 Euros.



05/08/2014
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