Ils étaient vingt et cent...
"Ce que nous avons vécu laisse à l'âme des blessures ouvertes dont on ne cicatrise pas" ( p.218). Günther, jeune opposant aux nazis devenu "dessinateur officiel", retrace le calvaire des milliers de femmes enfermées au camp de Ravensbrück dans ses croquis : de toutes origines, qu'elles furent juives, handicapées, homosexuelles ou résistantes, elles subirent le terrible système industriel de la mort, son ultra-violence et ses atrocités. Témoin impuissant des privations et d'incroyables exactionss, Günther n'en immortalise pas moins ces horreurs pour la postérité. Face à la redoutable banalisation de l'Histoire, Stanislas Petrovsky fait exploser les plaies dans ce texte sidérant.
Présentation de l'éditeur :
"Gunther, jeune allemand opposé au régime nazi, excelle dans l’art du dessin.
Il se retrouve promu illustrateur officiel du camp de Ravensbrück, son oeil d’artiste interprète la vie et surtout la mort.
L’histoire d’un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d’extermination de femme du IIIème Reich, un homme qui a vécu des deux côtés des barbelés"
L'auteur : C’est après une première vie de thanatopracteur que Stanislas Petrosky rentre en écriture. Après quelques aventures de Requiem, il se lance dans l’écriture d’un roman sur les camps de concentration pour ne jamais oublier : Ils étaient vingt et cent… Aujourd’hui avec son personnage de Requiem, prêtre exorciste déjanté, il égale les grands auteurs du noir burlesque avec un style mêlant humour et polar.
Ils étaient vingt et cent.
Par Stanislas Petrosky.
https://frenchpulpeditions.fr/
Isbn : 9791025105412 ; avril 2019 ; 225 pages ; prix : 18 €