Livres Critique

Divorce à l'anglaise

Divorce à l'anglaise - 1

 

 Alec et Betsy ne s'aiment plus.  Mais comment divorcer quand la société tend à sauver le mariage à tout prix pour conserver les apparences ? Dans un tel contexte, comment éviter que chacun, enfant ou adulte, n'en vienne à choisir son camp ? L'auteure de ce récit d'un divorce dans les années 40 ne se limite pas à détailler les points de vue et les doutes des protagonistes : elle rend compte de la lente désintégration des relations intrafamiliales, notamment au détriment des trois enfants du couple. Elle radiographie les étapes de la crise au même titre que les carences de mentalités étriquées ou caricaturales. Surtout, elle  interpelle la société post-victorienne étouffée par   ses contradictions. Du mordant, de l'ironie et de la profondeur ne cessent d'innerver ce roman qui  décrypte le passé en aidant à comprendre le présent. A découvrir sans faute.

 

Présentation de l'éditeur :

  

"Lorsque Betsy Canning, à trente-sept ans, constate que malgré sa richesse, sa confortable maison à Londres, sa maison de vacances au pays de Galles et ses trois beaux enfants, le bonheur lui échappe, elle en conclut que le problème vient de son mari et que le plus simple est de s’en séparer. Mais en 1936, la société anglaise est encore frileuse au sujet du divorce.
À peine Betsy a-t-elle écrit à ses parents pour les préparer à cette idée que sa décision suscite l’ingérence de ses proches, et en particulier sa belle-mère. Voulant à tout prix sauver ce mariage et préserver les apparences, l’entourage d’Alec et de Betsy ne parvient qu’à déchirer le fragile tissu de la vie familiale et des désirs inavoués. La séparation n’en sera que plus amère, et le couple ne sera pas la seule victime de ce cataclysme où chacun, enfant comme adulte, ami ou simple connaissance, devra choisir son camp.
Aussi tranchés que soient leurs avis, et aussi diverses leurs façons de voir le monde, Margaret Kennedy laisse s’exprimer tous ses personnages dans ce roman d’une grande acuité, où les points de vue s’enchaînent et se répondent sans relâche."

 

 

L'auteure : Margaret Kennedy (1896-1967) est née à Londres et a étudié l’histoire à l’université de Sommerville (Oxford), où elle a commencé d’écrire. En 1924, son deuxième roman, La Nymphe au cœur fidèle (Plon, 1927 ; réédité au Mercure de France sous le titre Tessa, 2006) s’est vendu dans le monde entier. Elle l’a ensuite adapté au théâtre en une pièce à succès dans le West End londonien, et trois adaptations au cinéma ont suivi, dont l’une en 1943 par Edmund Goulding avec Charles Boyer et Joan Fontaine. La traduction française du roman a donné lieu à une adaptation théâtrale par Jean Giraudoux (Grasset, 1934). Kennedy est l’auteure de quinze autres romans, parmi lesquels Le Festin (1950) et Pronto (Plon, 1954), lauréat du James Tait Black Memorial Prize, ainsi que de critiques littéraires et d’une biographie de Jane Austen.

 

 

Divorce à l'anglaise

par Margaret Kennedy

( "Together and apart" )

Traduction de l'anglais par Adrienne Terrier

entièrement révisée par Anne-Sylvie Homassel.

Editions de la Table Ronde ( coll. Quai Voltaire )

Quai Voltaire - livres de la collection aux Editions Table Ronde

 

https://www.editionslatableronde.fr/Catalogue/quai-voltaire

EAN :9791037111661 ; avril 2023 ; 400 pages ; 24 €

 

 

 


22/05/2023
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