Livres Critique

Chère, Ô Chère Angleterre !

 

 

 

 

  Quelle magnifique littérature ! De celles qui, vraiment artistiques, perdurent au fil des ans, absolument intemporelles...

   Des nouvelles à découvrir très vite, avec ravissement.

 

Présentation de l'éditeur :

 

"Ce tome III de nos Nouvelles complètes est le deuxième recueil de nouvelles publié par Lawrence à New York à l’automne 1922 – il venait de s’installer avec sa femme Frieda au Nouveau-Mexique. Sous son titre, ironique à demi, le recueil peut rétrospectivement apparaître comme un adieu à une Angleterre qu’il a définitivement quittée et à laquelle il ne croit plus. La nouvelle titre, qui se clôt sur une agonie, annoncerait la mort d’un monde qui n’ose pas affronter la vraie vie.

La plupart de ces textes ont pour cadre l’Angleterre, et sont intimement liés à la guerre et à ses répercussions, bien que de manière le plus souvent indirecte. On y apprécie bien sûr le talent narratif et descriptif de Lawrence, mais également sa finesse d’analyse qui transparaît sous l’apparente simplicité des récits. D’une écriture souple, toute en nuances subtiles, où entrent continuellement en jeu l’instinct et l’inconscient, Lawrence dépeint par vagues, à traits rapides et sensibles, toute la gamme des émotions, et la passion dévastatrice qui naît inéluctablement de cet antagonisme qui caractérise les relations entre hommes et femmes. Il excelle à rendre vivante l’âme humaine avec la plus grande intensité, et, toujours, un sentiment inquiétant de catastrophe imminente.

Le volume contient les dix nouvelles du recueil proprement dit : « Chère, ô chère Angleterre », « Vos tickets, s’il vous plaît », « L’aveugle », « Monnaie de singe », « Un paon en hiver », « Hadrian », « Samson et Dalila », « Le sentier des primevères », « La fille du maquignon », « Un comble » – et quatre nouvelles non recueillies écrites à la même période : « Le piège mortel », « Le dé à coudre », « Adolf » et « Rex »."

 

D.H. Lawrence

Présentation de l'auteur :

 

"Il est inutile de présenter David Herbert Lawrence (1885-1930), le célèbre auteur de L’Amant de Lady Chatterley. Mais cette notoriété un peu tapageuse cache un écrivain qui, comme l’écrivait Aldous Huxley : « possédait un don particulier et caractéristique : il était extraordinairement sensible à ce que Wordsworth appelait “les modes inconnus de l’être”. Il était toujours profondément conscient du mystère du monde… ». Cette sensibilité particulière au monde et aux êtres est présente dans tous ses écrits : ses grands romans bien sûr (Amants et fils, L’Arc-en-ciel, Femmes amoureuses), ses récits de voyage (Crépuscule sur l’Italie, Sardaigne et Méditerranée), ses essais – Le Bruit du temps publiera au printemps une nouvelle édition de son très beau livre sur les Étrusques et dans un avenir proche ses remarquables Études sur la littérature classique américaine — et, tout particulièrement, ses poèmes et ses nouvelles, souvent moins connus."

 

Chère, Ô Chère Angleterre

par D.H. Lawrence

Traduit de l'anglais par Marc Amfreville

Editions le Bruit du Temps

ISBN : 978-2-35873-040-2

Avril 2012 ; 400 pages ; 24 €uros.

 



21/09/2012
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